[ARTICLES PRESSES DIVERS]

Santos : Neymar veut rester

mercredi 06 juillet 2011

Ayant concédé un nul face au Pérou, l’Uruguay n’a plus le choix et doit l’emporter face au Chili, seule nation à avoir tenu son rang d’outsider en...
Alors que les plus grands clubs d'Europe aimeraient recruter la nouvelle étoile brésilienne, Neymar, ce dernier a réaffirmé son envie de rester à Santos.

L’attaquant brésilien Neymar a réaffirmé mercredi en conférence de presse vouloir continuer au moins six mois à Santos (Brésil) avec qui il veut disputer la Coupe du Monde des Clubs. Actuellement avec sa sélection dans le cadre de la Copa America, Neymar a indiqué en conférence de presse ne pas être au courant de tractations en vue de son transfert vers un grand club européen.

Football365

Leonardo, le retour du PSG "bling-bling" ?

06/07/2011

Avec l'arrivée de Leonardo en tant que directeur sportif, le Paris Saint-Germain peut espérer un recrutement estival cinq étoile.
Leonardo va retrouver Paris


La reprise du club a hauteur de 70% par les Qatariens permet au PSG d'espérer de beaux jours. D'autant que l'arrivée imminente de Leonardo, en tant que directeur sportif, ouvre l'horizon d'un recrutement VIP. L'ancien joueur des bleu et rouge ( 1996-1997 ), fort d'une grande reconnaissance internationale, possède un énorme réseau en Europe mais surtout au Brésil. Et pour répondre aux désirs du Brésilien, les nouveaux propriétaires du club de la capitale seraient prêt à lui offrir un joli cadeau de bienvenue : une enveloppe de 100 millions d'euros destinée au mercato.


L'arrivée du Brésilien de l'AC Milan, Robinho, pour dix-huit millions d'euros ou encore le dossier Eden Hazard seraient les premiers chantiers pour Leonardo. Le joueur UNFP de l'année 2011/2012 serait même la priorité de l'ancien milieu offensif du PSG. Mais « Leo » se fait désirer. Voilà bientôt un mois que son arrivée est attendue, mais le Brésilien veut clarifier certaines choses : son rôle exact, l'étendue de ses pouvoirs et les personnes avec qui il devrait travailler. Autant dire que le futur directeur sportif ne compte être un simple figurant.
Bisevac avant Taarabt ?

Après avoir officialisé les arrivées de Douchez et Gameiro, le PSG serait en passe de se renforcer une nouvelle fois en Ligue 1. Milan Bisevac, le défenseur expérimenté de Valenciennes, serait annoncé dans les prochains jours. Ce renfort tant espéré par Antoine Kombouaré depuis un an pourrait en appeler d'autres.

En effet, les nouveaux dirigeants veulent faire vibrer le Parc. Comme l'annonçait le nouveau président du conseil de surveillance, Nasser Al-Khelaifi : « Nous cherchons le nouveau Messi ». Ambitieux certes, mais le responsable de Qatar Sports Investment ( QSI) sait qu'il possède les moyens financiers pour réaliser ce rêve. Pour preuve, le PSG aurait fait une offre de quinze millions d'euros aux Queens Park Rangers, pour s'attacher les services du milieu offensif marocain Adel Taarabt. Élu meilleur joueur de division 2 anglaise, ce jeune espoir pourrait-il être le « messi(e) » ?

Les années passent et le Paris Saint-Germain se refait une santé. Une saison 2010/2011 correcte, un Parc des Princes lavé de tout hooliganisme, et la cerise sur le gâteau, une rallonge de dix millions d'euros pour rénover le l'enceinte des parisiens, en vue de l'Euro 2016. Le PSG rêve de retrouver les sommets, et avec ce nouveau visage, il s'en donne les moyens.

France Soir

Un bureau se prépare au Parc pour Leonardo

06/07/2011

L’arrivée de Leonardo au Paris Saint-Germain semble se rapprocher peu à peu. Des informaticiens sont venus configurer, ce mercredi, le futur ordinateur du Brésilien. Depuis son départ de l’Inter Milan, Leonardo est fortement pressenti pour prendre le poste de directeur sportif du club de la capitale. Par ailleurs, les informaticiens étaient présents pour remplacer le système informatique de la billeterie, endommagé par un début d'incendie.

RMC

La partie d’échecs a commencé

07.07.2011


Leonardo, Leproux et Kombouaré vont devoir rapidement apprendre à travailler ensemble. Le premier est l’homme des Qatariens, les nouveaux propriétaires du PSG, et ses prérogatives vont empiéter sur le terrain des deux autres.

Les discussions s’éternisent entre Leonardo et les Qatariens. Le Brésilien n’a toujours pas posé le pied à Paris. Selon des sources italiennes, il doit tenir une conférence de presse cet après-midi à Milan pour expliquer les raisons de son départ de l’Inter. Si quelques obstacles subsistaient hier, la signature de son contrat avec le PSG ne fait désormais plus de doutes.
Au Parc des Princes, le bureau du nouveau directeur sportif a d’ailleurs été installé. Son arrivée, tant attendue, va redistribuer les cartes au sein du club. Les trois hommes forts du PSG — Leonardo, Robin Leproux et Antoine Kombouaré — vont devoir rapidement apprendre à travailler ensemble sous peine de voir leur aventure commune tourner court. Pour Leproux et Kombouaré, les résultats et leur capacité d’adaptation au nouveau périmètre de compétence de Leonardo seront décisifs. C’est une vraie partie d’échecs qui s’engage, où chacun des trois protagonistes va devoir manœuvrer avec justesse. De cette lutte de pouvoir dépend l’avenir proche du club.

Leonardo

Sa problématique. L’ancien international auriverde arrive avec l’étiquette de nouvel homme fort du PSG. Pour que cela se traduise dans les faits, Leo va devoir rapidement marquer son territoire. Lors des trois jours de discussions qu’il a eues à Londres avec Nasser al-Khelaifi, le futur président de conseil de surveillance du PSG, le Brésilien s’est montré très exigeant sur l’étendue de ses prérogatives et celles du président Robin Leproux.
Ses soutiens. Leo est l’homme des Qatariens. Il a le soutien des nouveaux actionnaires et notamment du prince héritier Tamim bin Hamad al-Thani, qui l’a choisi et convaincu d’accepter ce poste. Il apparaît à ce jour intouchable.

Robin Leproux

Sa problématique. Le président du PSG entend conserver la totalité de ses pouvoirs. « Qui décide du recrutement? C’est moi », nous confiait-il la semaine dernière. Pour l’instant, c’est encore le cas. Mais, avec l’arrivée de Leonardo, cela pourrait changer et l’ancien patron de RTL risque de devoir apprendre à composer avec les exigences de l’ancien Milanais. L’acceptera-t-il?
Ses soutiens. Il n’en a plus beaucoup. Les Qatariens ont mis peu d’entrain à le maintenir. Il peut toujours compter sur les « politiques » comme la ministre Chantal Jouanno ou le maire de Paris, qui louent son plan sécurité. Mais cela ne pèse pas bien lourd.

Antoine Kombouaré

Sa problématique. Son maintien à la tête de l’équipe est lié à l’obtention de bons résultats. Il le sait et l’a lui-même signifié à ses joueurs lors de la reprise. Les Qatariens lui font confiance mais seront extrêmement exigeants. En outre, il va devoir apprendre à travailler sous la coupe d’un ancien entraîneur, et peut-être avec des joueurs dont il n’aura pas statué le recrutement.
Ses soutiens. Il a le soutien de Robin Leproux et celui, conditionné, des Qatariens. Mais tout cela est très fragile, notamment en ce qui concerne les derniers qui doutent de sa capacité à accompagner le grand PSG dont ils rêvent.

Le Parisien

Cet insaisissable Leo

07/07/2011

Attendu à n’en plus finir à Paris, Leonardo a convoqué une conférence de presse cet après-midi à... Milan.

OÙ ES-TU, introuvable Leonardo ? Un coup aperçu à Londres, un coup annoncé à Paris, il s’apprête finalement à réapparaître devant les médias cet après-midi à Milan, où, à son initiative, une conférence de presse a été mise sur pied au stade San Siro. Hier, même ses proches peinaient à situer sur une carte l’intouchable « Leo », déboussolés par les silences et les rumeurs enveloppant ses dernières discussions avec Nasser al-Khelaïfi, le nouveau président du conseil de surveillance du PSG. Une certitude : dans la soirée, le Brésilien n’avait toujours pas été nommé officiellement à un poste de manager général du club parisien. Deux confirmations : il ne s’engagera jamais dans un projet sans en avoir exploré les moindres recoins et il reste viscéralement soucieux de son image internationale. C’est a priori la seule explication à ce détour par Milan, à l’heure où Paris lui tend les bras depuis près d’un mois...

Les choix de Leonardo Nascimento de Araujo ont toujours été infiniment réfléchis, même lorsqu’il quitta le grand Sao Paulo FC pour signer aux Kashima Antlers, au Japon, en 1994, un statut de champion du monde tamponné sur le passeport. Expédition financière ? Peut-être. Aventure humaine, à n’en pas douter. Lorsqu’il quitta l’archipel pour signer au PSG en 1996, le Brésilien vécut un moment hors du commun : après son dernier match, les fans du club nippon, flambeau en main, formèrent une haie d’honneur entre le stade et le domicile du joueur... « Il y a quelques années, je l’ai recroisé à Milan, raconte Jimmy Algérino, son ancien coéquipier au PSG. Ce jour-là, un car de supporters japonais était venu spécialement le voir et lui remettre des cadeaux ! »

Un proche : « Il est au pied d’une montagne »

Ainsi est le charismatique Leonardo. Un homme respecté pour son talent à faire cohabiter intelligence, compétence et élégance. C’est un milieu offensif en costume-cravate que Jean-Michel Moutier, alors directeur sportif du PSG, vit débarquer dans la banlieue de Tokyo pour signer son contrat de trois ans. En dehors d’un passage sans relief à Valence (1991-1993), il a toujours laissé derrière lui l’image d’un acteur qui a compté. Y compris à Paris : il n’y est resté qu’un an, mais parce qu’il s’éclipsa juste après avoir brillé un soir de légende face au Steaua Bucarest (5-0, le 27 août 1997), en tour préliminaire de la Ligue des champions, l’ami intime de Rai a ancré dans les mémoires le souvenir d’un héros plus que d’un pragmatique.

De lui, ses confidents disent tous qu’il aime chaque club où il passe et les gens qu’il y découvre. « Il était positif et gai, tourné vers l’avant, dans la vie comme sur le terrain », se souvient Vincent Guérin. À Paris comme ailleurs, sa maîtrise innée des langues a fluidifié son adaptation, son intégration. Mais, au fond, « Leo » est un sentimental qui ne fait pas de sentiment. Il a pensé à quitter le PSG, le club qui a relancé sa carrière en Europe, à peine reçu le premier appel de Silvio Berlusconi, le propriétaire de l’AC Milan. L’an passé, il aura glissé, en six mois, du banc rossonero à celui de l’Inter, « trahison » qu’il aurait esquivée s’il était allé au bout de ses contacts, en octobre, pour entraîner Lyon.

Leonardo a toujours eu en tête de revenir en France, un pays dont il maîtrisait la langue au bout de trois mois. À ses proches, il a souvent confié son rêve de retrouver Paris, cette capitale qu’il se plaisait à arpenter lorsqu’il était joueur, jusque dans les ruelles de l’île Saint-Louis. Revenir, oui, mais comment ? À Milan, le Brésilien a vécu une reconversion protéiforme depuis 2003, alternant des missions d’ambassadeur, de recruteur, de responsable de la fondation du club avant de se muer, le temps d’une pige pour la chaîne Sport +, en intervieweur de son compatriote Ronaldo. Mais il n’a jamais fantasmé sur le banc. Quand il entraîna l’AC Milan en 2009-2010, il fut apprécié pour son sens du dialogue, beaucoup plus que pour des éclairs tactiques.

Non, ce que Leonardo voulait, à quarante et un ans, c’était un poste de manager général. Luc Dayan avait pensé à lui en 2006, Alain Cayzac en 2008. Finalement, c’est Franck Henouda, un influent agent français installé au Brésil, qui lui amènera sur un plateau la proposition en or que « Leo » avait attendue toute sa vie. Le 11 juin, à Doha, les deux hommes partiront à la rencontre du cheikh Tamim bin Hamad al-Thani. À l’issue d’un échange en anglais, le prince héritier du Qatar, véritable boss du « nouveau » PSG, ne dissimulera pas son enthousiasme, même si sa priorité initiale était d’attirer Arsène Wenger.

Leonardo possède-t-il l’épaisseur du poste créé pour lui par les nouveaux propriétaires du club ? Face au puissant pôle de décisions à Doha, disposera-t-il toujours de ces fameux pleins pouvoirs sportifs qu’il a exigés ? « À l’AC Milan, il avait Adriano Galliani (vice-président) et Ariedo Braida (directeur sportif) au-dessus de lui, observe Jean-Michel Moutier. Là, c’est lui qui va devoir prendre des décisions et gérer les inévitables conflits. C’est dans ces moments-là qu’on voit les patrons. » Un autre de ses proches ajoute : « Leo est au pied d’une montagne. Maintenant, c’est à lui de jouer. » Et à ne pas oublier de prendre l’avion pour Paris.

Les Qatariens veulent 100 % des parts

ACTIONNAIRE DU PSG à 70 %, Qatar Sports Investments (QSI) entend acquérir les 30 % restants à très court terme. Les nouveaux propriétaires du club parisien ont fait savoir à Colony Capital qu’ils entendaient acheter dans les semaines à venir les 29 % encore détenus par le fonds d’investissement américain. La démarche de QSI concerne également Butler Capital Partners (1 %).

En annonçant l’arrivée des Qatariens, le 31 mai dernier, Colony avait annoncé son intention de rester encore quatre ans dans le capital du club. Depuis, la finalisation des négociations s’est déroulée dans un climat plutôt tendu et les représentants de l’émirat entendent mettre en place un pouvoir très resserré. Quant à Colony, la firme dirigée par Sébastien Bazin, peut aussi juger opportun de se retirer complètement du PSG. « Il est gênant pour un actionnaire minoritaire de rester quand il ne maîtrise plus ce qu’il se passe dans le club », souffle un proche du dossier.

Reste à voir à quel prix se négocieront les parts restantes. Le 30 juin, les 70 % acquis par QSI l’ont été à un prix de 40 M€, duquel il reste à déduire près de 25 M€ d’engagements couverts par Colony. Pour le solde des 30 %, que les Qatariens semblent pressés de récupérer, les actionnaires minoritaires semblent a priori en position de force, puisque la décision de vendre ne vient pas d’eux. Fin 2007, Colony avait ainsi acheté 29,1 % des actions de Butler Capital Partners sur la base d’une valorisation globale du club à hauteur de 80 M€.

L'Equipe

07/07/2011

Le Pays

Alors que tout le monde attendait la confirmation de son arrivée au PSG, Leonardo a confié jeudi en conférence de presse que rien n’était fait avec le club de la capitale.
par Aurélien Billot, le 07-07-2011

Muet depuis que son nom a été associé au nouveau projet du PSG, Leonardo s’est - enfin - exprimé jeudi après-midi à Milan. Au programme de cette intervention très attendue, une chronologie détaillée des évènements qui l’ont poussé à quitter son poste d’entraîneur de l’Inter Milan.

«Je ne voulais pas lâcher l’Inter»
«Après la finale de la Coupe d’Italie (Ndlr : le 29 mai), j’étais heureux des six mois que je venais de passer à l’Inter. J’avais organisé mes vacances, ainsi qu’une première réunion avec le président pour préparer la prochaine saison. Puis, le 6 ou le 7 juin, j’ai reçu un appel des nouveaux propriétaires du PSG, un club avec lequel j’ai un lien très fort. Ils m’ont invité à Doha pour me présenter leur nouveau projet. Ce que j’ai refusé. Devant leur insistance, j’ai fini par en parler au président Moratti, qui m’a autorisé à me rendre au Qatar, comme ça, pour voir. Je suis donc allé à Doha où on m’a proposé un poste, mais j’ai répondu que ne pouvais l’accepter car je ne voulais pas lâcher l’Inter. Je l’ai dit à Moratti, qui s’est alors comporté avec moi comme un père avec son fils. Il m’a dit : "C’est une bonne opportunité pour toi ". Il ne m’a pas bloqué. Il m’a dit de considérer cette option, même si je continuais de l’exclure. Et puis, il y a eu l’épisode du coup de fil donné à Bielsa (Ndlr : le président Moratti avait reconnu avoir pris contact avec l’entraîneur argentin, qui a finalement décliné l’offre), qui m’a mis dans une situation compliquée. Je suis tout de même resté à la disposition de l’Inter à tel point que Moratti a évoqué à deux reprises l’hypothèse de mon possible maintien. J'ai même continué à travailler à l'organisation de la saison et aux transferts. Mais finalement, il m’a dit : "Je ne veux pas te mettre dans l’œil du cyclone". Et ce n’est que quand Gasperini a ouvert la porte à l’Inter qu’on a décidé de résilier mon contrat. Je suis resté à la disposition du club jusqu’au bout. Je n’ai pas trahi l’Inter. Je fais la promesse que je n'ai pas négocié quoi que ce soit avec le PSG avant le fin de mon contrat avec l'Inter.»

«Pas d’accord pour l’instant»
Après ce récit précis, le Brésilien s’est vu bombardé de questions sur son arrivée à Paris en qualité de directeur sportif. Et alors que celle-ci était annoncée comme imminente par plusieurs médias, l’ancien joueur du Milan AC, lui, s’est voulu bien moins catégorique. «Pour l'instant, il n'y a pas d'accord. J'ai simplement eu une réunion il y a trois jours avec les nouveaux propriétaires, c'est tout. On ne m'a pas fait de proposition financière. Il y a tant de choses à voir, à discuter, je ne sais pas combien de temps cela va durer», a-t-il précisé. Avant de réfuter, de la même manière, toute implication dans le recrutement parisien actuel. «Je ne connais pas la réalité du PSG aujourd'hui. Si le PSG doit organiser sa saison, pour l'instant, ce n'est pas mon problème. Je ne sais pas ce qui se passe là-bas avec l'équipe. Sur le PSG, je n'ai rien à dire de plus. Aujourd'hui, je suis libre. Ce que je vais faire ? Je ne sais pas.» A un mois de la reprise du championnat, il serait pourtant temps pour Paris de savoir où il va et avec qui…

Sport24.com

La révolution est en marche! Mais à ce jour, personne ne sait si le PSG en sortira grandi ou meurtri. Hier à Milan, Leonardo a entretenu le flou sur son avenir. Pour les nouveaux propriétaires qatariens, le Brésilien doit être la pierre angulaire de l’édifice qu’ils rêvent de construire. Mais avant de poser les fondations du nouveau PSG, ils semblent décidés à faire table rase du passé.
Un homme devrait rapidement en faire les frais : Robin Leproux. Selon nos informations, Nasser al-Khelaifi a convoqué un conseil de surveillance le 12 juillet. A l’ordre du jour, un point attire particulièrement l’attention : la diminution des pouvoirs du directoire, composé de Robin Leproux, Philippe Boindrieux, directeur général, et Alain Roche, chargé du recrutement.
Réduire les prérogatives du président est une manière indirecte de le pousser vers la sortie. Depuis l’arrivée des nouveaux actionnaires, Leproux n’a jamais caché qu’il n’accepterait pas de devenir un président de pacotille. Les Qatariens le savent, mais, soucieux de ne pas apparaître trop autoritaires, ils préfèrent le pousser vers la démission plutôt que le démettre de ses fonctions. Hier, le président du PSG restait injoignable. Mais si la diminution de ses pouvoirs se confirme, l’issue ne fait aucun doute selon son entourage.

Brutal revirement

Ce nouveau rebondissement dans l’histoire du club peut surprendre par sa brutalité. Le 27 juin, afin de rassurer la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion), Nasser al-Khelaifi confirmait son intention de travailler avec les dirigeants en place. Même attitude devant les représentants du comité d’entreprise du PSG quelques jours plus tard. Le 1er juillet, dans nos colonnes, il disait ceci : « Robin est le président et Kombouaré l’entraîneur, on va avoir le temps de discuter avec tout le monde, ce sont eux les dirigeants. » Le patron d’Al-Jazira Sport a visiblement changé d’avis en moins d’une semaine. La tentation de placer des hommes de confiance et de dégager le terrain pour Leonardo a pris le dessus. Même si le départ de Leproux était inéluctable à moyen terme depuis le changement d’actionnaire, il semblait plus prudent d’observer une période de transition afin, surtout, d’assurer le recrutement estival. Avec l’arrivée maintes fois reportée de Leonardo, Paris a déjà perdu beaucoup de temps. Et les bouleversements hiérarchiques ne vont rien arranger.
A moins que les nouveaux propriétaires n’aient un coup d’avance. Depuis deux semaines, il se murmure qu’ils sont en quête d’un nouveau président au profil bien défini : chef d’entreprise dynamique, anglophone et bon communicant… L’un des noms qui circulent est celui de Charles Beigbeder, président de la candidature d’Annecy pour les JO 2018, qui a néanmoins démenti tout contact avec les Qatariens. D’autres hommes d’affaires approchés auraient déjà refusé le poste.

Le Parisien.

Robin Leproux poussé vers la sortie

08.07.2011

La révolution est en marche! Mais à ce jour, personne ne sait si le PSG en sortira grandi ou meurtri. Hier à Milan, Leonardo a entretenu le flou sur son avenir. Pour les nouveaux propriétaires qatariens, le Brésilien doit être la pierre angulaire de l’édifice qu’ils rêvent de construire. Mais avant de poser les fondations du nouveau PSG, ils semblent décidés à faire table rase du passé.
Un homme devrait rapidement en faire les frais : Robin Leproux. Selon nos informations, Nasser al-Khelaifi a convoqué un conseil de surveillance le 12 juillet. A l’ordre du jour, un point attire particulièrement l’attention : la diminution des pouvoirs du directoire, composé de Robin Leproux, Philippe Boindrieux, directeur général, et Alain Roche, chargé du recrutement.
Réduire les prérogatives du président est une manière indirecte de le pousser vers la sortie. Depuis l’arrivée des nouveaux actionnaires, Leproux n’a jamais caché qu’il n’accepterait pas de devenir un président de pacotille. Les Qatariens le savent, mais, soucieux de ne pas apparaître trop autoritaires, ils préfèrent le pousser vers la démission plutôt que le démettre de ses fonctions. Hier, le président du PSG restait injoignable. Mais si la diminution de ses pouvoirs se confirme, l’issue ne fait aucun doute selon son entourage.

Brutal revirement

Ce nouveau rebondissement dans l’histoire du club peut surprendre par sa brutalité. Le 27 juin, afin de rassurer la DNCG (Direction nationale du contrôle de gestion), Nasser al-Khelaifi confirmait son intention de travailler avec les dirigeants en place. Même attitude devant les représentants du comité d’entreprise du PSG quelques jours plus tard. Le 1er juillet, dans nos colonnes, il disait ceci : « Robin est le président et Kombouaré l’entraîneur, on va avoir le temps de discuter avec tout le monde, ce sont eux les dirigeants. » Le patron d’Al-Jazira Sport a visiblement changé d’avis en moins d’une semaine. La tentation de placer des hommes de confiance et de dégager le terrain pour Leonardo a pris le dessus. Même si le départ de Leproux était inéluctable à moyen terme depuis le changement d’actionnaire, il semblait plus prudent d’observer une période de transition afin, surtout, d’assurer le recrutement estival. Avec l’arrivée maintes fois reportée de Leonardo, Paris a déjà perdu beaucoup de temps. Et les bouleversements hiérarchiques ne vont rien arranger.
A moins que les nouveaux propriétaires n’aient un coup d’avance. Depuis deux semaines, il se murmure qu’ils sont en quête d’un nouveau président au profil bien défini : chef d’entreprise dynamique, anglophone et bon communicant… L’un des noms qui circulent est celui de Charles Beigbeder, président de la candidature d’Annecy pour les JO 2018, qui a néanmoins démenti tout contact avec les Qatariens. D’autres hommes d’affaires approchés auraient déjà refusé le poste.


Leonardo : « Je n’exclus rien… »

Hier, à Milan, Leonardo a affirmé qu’il n’avait pas encore trouvé d’accord avec les Qatariens. Pour le club de la capitale, le malaise est palpable alors que le départ de Robin Leproux se précise.

08.07.2011

Je n’ai pas grand-chose à dire sur le PSG car je ne sais rien », a répété Leonardo lors de sa conférence


Opération séduction hier pour Leonardo au stade San Siro de Milan. Devant une cinquantaine de journalistes, l’ancien entraîneur de l’Inter — très touché par les critiques des médias transalpins depuis un mois — est venu expliquer les raisons de son départ, un an avant la fin de son contrat. Une démarche rarissime dans le milieu, qui confirme que le Brésilien, très chic dans son costume noir sur tee-shirt blanc, est extrêmement soucieux de son image.
En revanche, Leo s’est montré beaucoup moins prolixe au moment d’évoquer son futur engagement au PSG. Il prend son temps et semble encore bien éloigné des contraintes du club de la capitale où tous les dossiers sont bloqués en attendant son arrivée. Paris traverse une période charnière. Si les négociations entre Leonardo et les Qatariens aboutissent, le Brésilien croisera peut-être Robin Leproux, qui pourrait quitter ses fonctions dès la semaine prochaine.

Pourquoi tant de mystères? « Je n’ai pas grand-chose à dire sur le PSG car je ne sais rien », a répété à l’envi le champion du monde 1994. Il souligne néanmoins « qu’aucun accord n’a été conclu » avec les nouveaux propriétaires qatariens. « Je les ai vus hier (mercredi) et avant-hier (mardi) à Londres pour parler du projet du club », a-t-il précisé, tout en refusant d’évoquer le calendrier des futures négociations. « Il y a tant de choses à voir, à discuter… Je ne sais pas combien de temps cela va durer ni comment cela va se terminer. » Cette rétention d’informations ouvre la porte à une double interprétation. Soit le Brésilien dit la vérité, et les conditions de son arrivée au PSG sont alors compliquées à mettre en place. Dans cette optique, tout est possible, même un échec final des discussions. « Je n’exclus rien. Un contrat est bon quand les deux parties sont satisfaites. Si l’une des deux se sent lésée, ça ne va pas », avertit l’ami de Rai. Deuxième hypothèse, l’accord est proche (ou même déjà signé) et Leonardo ne veut pas en révéler les termes ni l’annoncer à Milan… Cela aurait été bien maladroit.

Pourquoi son arrivée tarde-t-elle? Dans son exposé sur les raisons qui l’ont poussé à quitter Milan, Leonardo a insisté sur un point. « J’avais fait la promesse de ne rien négocier avec le PSG avant la fin de mon contrat avec l’Inter », a-t-il précisé. Son contrat résilié le 30 juin, le Brésilien a alors été libre d’engager les négociations avec Nasser al-Khelaifi, le nouveau président du conseil de surveillance du club parisien. Auparavant, Leo avait rencontré les Qatariens à une seule reprise, lors de son voyage à Doha le 11 juin. « J’y suis allé après plusieurs coups de fil insistants, a-t-il expliqué. Ils m’ont dit qu’ils voulaient travailler avec moi, mais à aucun moment nous n’avons parlé chiffres ni contrat. » Le Brésilien a souligné que cette entrevue avec le prince héritier du Qatar s’était faite avec l’aval de Massimo Moratti, le président de l’Inter.

Et le PSG dans tout ça? Leonardo a nié tout contact avec les dirigeants actuels du club. « Je n’ai parlé ni avec le président ni avec aucun autre membre », a-t-il signifié avec force. Ce qui, a priori, semble vrai. A un mois de la reprise de la Ligue 1, et alors que le recrutement piétine, le Brésilien apparaît bien loin des préoccupations parisiennes. « J’ai très peu à dire sur le PSG, a-t-il martelé. Je ne connais pas la réalité du club, je ne sais pas qui ils veulent acheter, je ne connais pas les joueurs… » Autant de déclarations à même d’entretenir le flou qui accompagne cette avant-saison parisienne.

Le Parisien

A quoi joue Leonardo ?

08/08/2011

LEONARDO EST-IL aussi motivé pour prendre en main la direction sportive du PSG qu’il est soucieux de soigner son image, comme ce fut le cas à San Siro, hier, lors d’une conférence de presse qu’il avait convoquée (voir par ailleurs) ? À moins d’un mois de la reprise du Championnat de France (le 6 août), le club de la capitale est toujours suspendu à la décision du Brésilien de le rejoindre. Depuis quelques jours, la situation vire même à la paralysie. Le mercato parisien semble bloqué et les dirigeants en place ont prévenu les joueurs de l’effectif sur le départ ou désireux de prolonger que rien ne serait déclenché tant que Leonardo ne serait pas arrivé. Oui, mais quand débarquera-t-il ? La question lui a été posée, à Milan, et la rare réponse qu’il a accepté de formuler en français a semé le trouble sur ses intentions : « Je ne suis pas là pour parler du PSG. »

Les Qatariens commencent à s’agacer…

Pour justifier son refus d’évoquer son avenir de l’autre côté des Alpes, le Brésilien assure que les négociations avec les « nouveaux propriétaires qatariens du PSG n’ont commencé qu’il y a deux jours ». « J’étais à Londres avant-hier (mardi) et hier (mercredi), a insisté Leonardo. Et on n’a pas parlé de contrat, on n’a pas parlé de chiffres. Je n’ai rien signé avec Paris. » Mais qu’a-t-il fait entre le 11 juin, date à laquelle il a rencontré le cheikh Tanim Ben Hamad al-Thani par l’intermédiaire de Franck Henouda, un agent français installé au Brésil, et le 1er juillet, jour de sa démission du club milanais ? Il y a des trous dans le scénario brossé hier par l’ancien entraîneur de l’Inter Milan et une incohérence. Pourquoi aurait-il accepté de lâcher sa dernière année de contrat avec l’Inter s’il n’avait pas avancé en parallèle dans les négociations avec les Qatariens ?

Trop employé à clamer le bien qu’il pense de l’Inter, un club qu’il est « déçu de quitter », Leonardo n’a pas souhaité se pencher sur le cas du PSG, dont il avait « peu à dire ». De tels propos sont pour le moins ambigus quand on est appelé à gérer la politique sportive de ce club et que l’on est censé en dessiner le futur effectif. Le mercato a ouvert ses portes depuis un mois et le Brésilien assure qu’il n’a toujours rien mis en place. Ni liste de recrues potentielles, ni organigramme, ni stratégie : « Si le PSG doit organiser sa saison, pour l’instant, ce n’est pas mon problème. » Selon des sources proches des nouveaux actionnaires, l’accord est proche mais Leonardo souhaiterait obtenir un blanc-seing sportif, sans autorité hiérarchique directe, ce qu’il n’aurait toujours pas arraché lors de son séjour londonien. S’il avait accepté la présidence que lui proposait le prince héritier du Qatar, début juin, il serait peut-être déjà au boulot.

Hier, il a précisé devoir de nouveau rencontrer les propriétaires du PSG – « des personnes très lucides », a-t-il décrit –, sans préciser la date du rendez-vous. Le flou qu’il a entretenu au cours de sa conférence de presse et la façon dont il s’est isolé ces derniers jours soulèvent cependant de vraies interrogations sur son degré de motivation. « Je n’exclus pas de signer à Paris », a-t-il au moins prévenu. Voilà un geste qui réconfortera les nouveaux patrons du Paris-Saint-Germain, très attentifs à l’étonnante conférence de presse milanaise et qui ressentent une pointe d’irritation. Plus l’été avance, plus il devient compliqué de s’offrir des premiers choix sur le marché des transferts et plus ce qui devrait être la mission du Brésilien se corsera. Aujourd’hui, Paris attend toujours un défenseur central, deux milieux défensifs et deux milieux droits. De leur côté, les actionnaires activent leurs pistes, soit par le biais d’intermédiaires compatriotes, soit par le prince héritier en direct, ce qui ne contribue pas vraiment à éclaircir la situation. Ce sont eux qui avaient négocié avec l’agent de Raphaël Varane avant qu’il ne s’engage avec le Real Madrid, ce sont eux qui ont essuyé un refus de Marouane Chamakh (Arsenal) et ce sont encore eux qui souhaitent recruter Adel Taarabt (Queens Park Rangers). Jusqu’ici, rien n’a abouti. En refusant de s’engager définitivement, Leonardo, qui connaît l’enveloppe mise à sa disposition pour recruter et les ambitions de ce PSG, espère encore convaincre les Qatariens de lui offrir les pleins pouvoirs. Le temps joue peut-être pour lui. Il joue surtout contre le PSG.


« Ce n’est pas prévu pour le moment »

LEONARDO, au cours d’une conférence de presse aux allures d’opération séduction des médias italiens, a nié s’être engagé avec le PSG.

À L’EXTÉRIEUR du stade San Siro, une dizaine de stewards, épaules de bûcherons, tee-shirts noirs, déploient un dispositif de sécurité. Il n’y a pourtant aucun supporter de l’Inter Milan pour accueillir Leonardo, l’ex-entraîneur du club remplacé à la fin du mois de juin par Gian Piero Gasperini. Aucun dirigeant du club milanais non plus pour l’entourer, même si la direction a mis les installations de presse à son service. En revanche, une cinquantaine de journalistes italiens sont présents. À son arrivée, Leonardo (41 ans) apparaît décontracté. Veste grise sur polo blanc, teint légèrement hâlé, il serre les mains et délivre les sourires comme un politique en campagne. Il s’installe à sa place, en face des caméras et des objectifs, et se lance dans l’explication de son départ de l’Inter, où il était arrivé en décembre dernier. Le Brésilien parle, presque autant avec les mains qu’avec la bouche, glisse un sourire, s’interrompt : « Si je suis trop long, dites-le moi et posez-moi des questions. »

« Début juin, j’ai reçu un coup de fil des nouveaux propriétaires du PSG qui voulaient me rencontrer à Doha, raconte-t-il. J’ai d’abord refusé. Ils ont insisté. J’en ai parlé à mon président (Massimo Moratti), qui m’a toujours traité comme un fils et m’a autorisé à m’y rendre, pour voir. Les propriétaires qatariens m’ont dit : “On te veut.” J’ai répondu que je ne voulais pas lâcher l’Inter. J’ai aussitôt appelé monsieur Moratti pour lui faire part de cette réunion et il m’a répondu : “C’est une bonne opportunité pour toi.” Je suis ensuite parti en vacances au Brésil, dans l’esprit de rester à Milan et, là, les choses se sont emballées parce que ce rendez-vous a été révélé. J’ai eu vent du contact entre mon club et Marcelo Bielsa (qui n’a finalement pas été choisi), qui m’a mis dans une situation compliquée. Je ne maîtrisais plus vraiment les choses, je n’ai pas vu venir cet enchaînement médiatique. Le 1er juillet, j’ai pris la décision de me libérer de l’Inter. Mais je suis resté à la disposition du club jusqu’au bout, je ne l’ai pas trahi. »

Pas convaincus, les médias italiens lui demandent alors pourquoi il n’a pas communiqué : « Mais pour dire quoi ? », s’agace Leonardo. « Je n’avais rien signé avec Paris. Je n’ai démissionné de l’Inter que le 1er juillet et les négociations avec les Qatariens n’ont commencé, à Londres, qu’avant-hier (mardi). Avant, j’étais en vacances. Aujourd’hui, je suis libre. Et il n’y a aucun accord avec le PSG, même si le projet des Qatariens est un beau projet. » Sa mâchoire se crispe, le regard devient plus noir : « Depuis plusieurs jours, je lis : “Leonardo arrive à Paris, Leonardo arrive à Paris”… Mais, quand vous me verrez à Paris, vous écrirez que Leonardo est arrivé à Paris. » Et c’est prévu pour quand ? « Ce n’est pas prévu pour le moment. »

L'Equipe

Déjà, le timing et le lieu sonnaient faux. Pourquoi donc organiser une conférence de presse à Milan, ce jeudi, alors que Leonardo était attendu depuis plusieurs jours à Paris pour parapher son nouveau contrat de directeur sportif ? C’était à ne plus rien y comprendre. D’autant que mercredi, au siège du club parisien, on préparait déjà en grandes pompes la venue de « Leo ». Ainsi, le bureau du champion du monde 1994 était en cours d’installation dans l’antre du Parc des Princes. Le futur ordinateur personnel du Brésilien était même fin prêt. C’était presque trop beau…

Mais au lendemain de ces préparatifs précoces, les dirigeants du club de la capitale ont dû déchanter en écoutant la version de Leonardo. Extraits : « Je n’ai jamais été en contact avec le PSG si ce n’est il y a trois jours. Actuellement, je suis toujours à la disposition de l’Inter Milan et du président (Massimo Moratti). Là, ca devient un sacré bordel et tout ça commence à m’énerver. J’entends ci, j’entends ça. Mais, je n’ai pas parlé avec le PSG. Jamais. C’est vraiment du grand n’importe quoi ».

Une guerre des chefs à Paris ?

Il faut se pincer pour y croire. Surtout quand le Brésilien assène froidement : « Pour l'instant, je n'ai rien à voir avec le PSG. Si Paris doit organiser sa saison pour l'instant, ce n'est pas mon problème. Je ne sais pas ce qui se passe là-bas avec l'équipe. Aujourd'hui, je suis libre de tout contrat. Je ne sais pas comment ça va se terminer ». Reste à savoir à quel jeu joue l’ancien coach du Milan, qui a prévu de rencontrer prochainement les dirigeants parisiens : « Oui, je vais les voir à nouveau, c'est sûr. Où, quand, je ne sais pas ».

Même si le Brésilien brouille actuellement les cartes, « Leo » a déjà donné son accord de principe pour faire partie du futur projet parisien. En agissant de la sorte, le champion du monde cherche seulement à mettre la pression sur ses futurs employeurs. Lui qui est très exigeant sur son pouvoir veut disposer de garanties dans le nouvel organigramme du PSG. Une mise en garde utile au moment où Robin Leproux, soutenu par Chantal Jouanno, compterait garder la mainmise sur le recrutement du PSG. Une nouvelle guerre des chefs se profile peut-être à Paris…




Statu quo pour Taarabt, Matuidi et Lucas

Pour l’instant, le mercato parisien est officiellement à l’arrêt. Et ce, même si les dirigeants qataris se positionnent sur certains dossiers afin de ne pas rompre le contact avec les joueurs approchés. Visiblement, le dossier Adel Taarabt est considéré comme une priorité par les nouveaux investisseurs. Des chiffres ont été avancés, mais aucune proposition concrète n’a encore été formulée aux Queens Park Rangers. Leonardo doit en effet donner son aval sur ce dossier. Même constat pour Blaise Matuidi (Saint-Etienne), que le futur directeur sportif apprécierait beaucoup. Enfin, Leonardo pousse plus que jamais en faveur de la venue de Lucas (Sao Paulo). Paris serait même prêt à payer moins, quitte à laisser un pourcentage du joueur à son club actuel puisque sa clause s’élève à 80 millions d’euros. Mais là aussi, le poids de Leonardo est à considérer au moment où la transaction pourrait être finalisée.
rmc

Selon nos informations, un conseil de surveillance du PSG est bien programmé mardi. Nasser Al-Khelaifi, le nouvel homme fort du club parisien, a été agacé par la conférence de presse de Leonardo mais visiblement pas surpris puisqu'il savait ce qu'allait dire le Brésilien. Lors du conseil de mardi, la question du maintien de Robin Leproux devrait être posée.

RMC
Confirmation.

Denisot : « L’arrivée de Leonardo serait une bonne nouvelle »

08/07/2011

Habituellement peu disert dès qu’il s’agit du PSG, Michel Denisot, président du club de 1991 à 1998, s’est étrangement montré plus bavard ce vendredi à l’arrivée de la septième étape du Tour de France, chez lui, à Châteauroux. Resté très proche du Brésilien, qu’il a fait venir dans la capitale en 1996, voilà ce qu’il a confié à RMC Sport : « Leonardo a dit lui-même que ce rien n’était encore décidé. Je ne sais s’il y a quelque chose qui bloque mais il n’est pas là. Bien sûr que sa venue serait une bonne nouvelle pour le PSG. C’est à lui de voir cela avec les actionnaires. Le problème se situe à ce niveau-là. J’ai des contacts réguliers avec lui. S’il vient c’est qu’il sera en mesure d’exercer son talent pleinement. Il n’a pas envie de venir en vitesse. Tout doit être réglé. »

RMC

Milan AC: Thiago Silva, "Comment Leonardo m'a empêché de signer à l'Inter Milan"

08 juillet 2011


Une histoire sympathique de Thiago Silva, qui raconte comment Leonardo l'a convaincu de signer au Milan AC, alors qu'il était en train de négocier son passage à l'Inter Milan. On comprend pourquoi le PSG veut faire de "Leo" son directeur sportif.

Thiago Silva, le défenseur du Milan AC, raconte une histoire assez intéressante, qu'on peut lire sur le site MilanNews. Elle démontre tous les talents de Leonardo en tant que dirigeant. Quand ils auront fini de lire cet article, les supporteurs du PSG auront une raison de plus d'attendre avec impatience l'officialisation de Leonardo en tant que directeur sportif du club de la capitale.

"J'étais quasiment un joueur de l'Inter, mais..."

"J'étais en voiture, à Rio, quand Leonardo m'a appelé pour prendre de mes nouvelles. Je lui ai dit que tout allait bien, et lui m'a tout de suite demandé si je voulais signer au Milan AC. Je lui ai évidemment dit oui, mais lui ai aussi rappelé que j'étais déjà en pleine négociations avec l'Inter. Une ou deux semaines plus tard, l'Inter ne me donnait plus de nouvelles, et c'est là que Leonardo m'a rappelé. Je lui ai dit que je voulais venir à Milan. Il m'a demandé de patienter deux minutes, le temps d'en parler à Galliani (le vice-président du Milan AC, ndlr), et a ajouté qu'il me rappelait aussitôt. Cet appel de Leonardo a fait de moi un homme heureux...".

Qui sait, si tout va bien, l'année prochaine, Ganso ou Lucas raconteront comment Leonardo les a convaincus de signer à Paris. On peut toujours rêver...

Chronofoot

09/07/2011



Transferts : Paris à l’arrêt

09.07.2011

camp des loges (yvelines), jeudi. Luyindula, Clément et Jallet (de gauche à droite) seront rejoints par d’autres joueurs avant la fin du mercato. Il reste à savoir qui, le PSG n’avançant plus dans son recrutement.

Et le temps passe. A quatre semaines de la reprise de la Ligue 1, le PSG hypothèque-t-il déjà son début de saison? Entre les atermoiements de Leonardo et un mercato à l’arrêt, le onze de la saison 2011-2012 — que l’on annonçait constellé de stars — a bien du mal à prendre forme (voir infographie). L’équipe dirigeante en place est sommée d’attendre l’arrivée du Brésilien pour activer les dossiers en cours.
La journée d’hier n’a permis sur ce point crucial aucune avancée. Mais c’est surtout la désorganisation du recrutement qui inquiète.
Au moins trois pôles identifiables agissent dans la plus grande confusion. A côté de la cellule officielle dirigée par Alain Roche, un représentant officiel du prince héritier du Qatar, Tamim bin Hamad al-Thani, tente d’attirer des joueurs dans la capitale sans en avertir la direction du Paris Saint-Germain. C’est lui qui a notamment proposé 10 M€ à Lens pour recruter le jeune Raphaël Varane. Dans cette période trouble, on trouve également quelques agents douteux qui se revendiquent du Qatar sans en avoir les prérogatives. Au final, c’est le recrutement de Paris qui en pâtit. Alors que Lille et l’OM sont quasiment au complet, au moins trois postes sont encore à pourvoir au sein de l’équipe parisienne. Et non des moindres.

Le Valenciennois Bisevac attend un signe

En défense centrale, Milan Bisevac attend toujours un signe des dirigeants parisiens mais il ne voit rien venir. Pour l’instant l’international serbe ne bouge pas. Mais il n’est pas dit que dans une ou deux semaines il ne se décide pas à répondre aux appels du pied en provenance de la Bundesliga et de Stuttgart. Plus inquiétant encore, Claude Makelele et Ludovic Giuly n’ont toujours pas été remplacés. Pour succéder à l’ancien capitaine au poste de milieu défensif, les Qatariens ont fait de Moussa Sissoko leur choix numéro un même si l’affaire est loin d’être conclue. Quant au poste de milieu droit, c’est le grand flou. Après les pistes Hazard puis Taarabt, le PSG s’est très récemment renseigné sur un autre joueur international marocain, le jeune Oussama Assaidi (22 ans). Cet ailier de poche évolue depuis deux saisons à Heerenven, dans le Championnat des Pays-Bas. Il s’est signalé il y a peu en inscrivant le quatrième but de la victoire remportée par le Maroc face à l’équipe d’Algérie (4-0), son premier en sélection.

« Le PSG, c’est attirant »

Le Chambon-sur-Lignon (haute-loire), jeudi.Blaise Matuidi pourrait être intéressé par le projet du PSG.

Blaise Matuidi et l’AS Saint- Etienne ont conclu hier leur stage de préparation. Le capitaine stéphanois souhaite changer de club et confirme son intérêt pour le Paris Saint-Germain.

Imaginiez-vous reprendre avec Saint-Etienne?
BLAISE MATUIDI. Je suis sous contrat et je m’étais donc préparé à cette idée.
Avoir un bon de sortie ne signifiait pas forcément que j’allais partir. Mes envies n’ont pas changé, mais il y a des choses que je ne maîtrise pas. Je suis stéphanois, mais la vérité d’aujourd’hui n’est pas forcément celle de demain.

Le projet du PSG, qui s’est intéressé à vous, vous plaît-il?
Le PSG, c’est attirant. D’autres peuvent l’être aussi… Paris me permettrait de franchir un cap. C’est un grand club qui peut attirer n’importe quel joueur. Le PSG a un bon projet, il faudrait qu’il se réalise et qu’il se stabilise très vite.

Avez-vous déjà eu des contacts avec Paris?
Ce serait vraiment prématuré d’en parler, par respect pour Saint- Etienne. Aujourd’hui, aucun club n’a fait d’offre concrète.

Jugez-vous votre clause libératoire (13 M€ + 2 M€ bonus) trop élevée?
Ce sont des choses que je ne maîtrise pas. Les dirigeants sont les patrons. Je respecte leurs envies et j’espère qu’ils seront respectueux des miennes. Maintenant, je travaille pour bien démarrer la saison, peut-être à Saint- Etienne.


Djamel Belmadi, conseiller de l’ombre

Depuis quelques semaines, les nouveaux propriétaires qatariens ont tenté par l’entremise du représentant officiel du prince héritier d’attirer de nouveaux joueurs à Paris. Varane, Taarabt, Benatia, Sissoko ont ainsi été approchés. Ce que l’on sait moins, c’est que l’émissaire du prince est conseillé dans l’ombre par Djamel Belmadi, une vieille connaissance de la Ligue 1.
A chaque fois qu’une rencontre est organisée, l’ancien joueur de l’OM (1997- 1998 puis 1999-2003), formé au PSG, n’est jamais très loin. A 35 ans, l’ex- international algérien est aujourd’hui l’entraîneur de Lekhwiya, au Qatar, avec lequel il a remporté son premier titre national la saison dernière. Les nouveaux propriétaires du PSG ont donc décidé de s’appuyer sur sa connaissance de la Ligue 1, mais aussi des championnats européens, pour repérer les futurs Messi qu’ils souhaitent voir évoluer dans la capitale.




Le Parisien

LES INDESIRABLES DU REAL: Nouvelle incitation au départ pour Lassana Diarra, Sergio Canales, Royston Drenthe et Pedro Leon. Ces quatre joueurs du Real Madrid ne figurent pas dans la liste du groupe qui se rendra aux Etats-Units pour les matchs amicaux de préparation selon la presse espagnole.

Eurosport

Le projet non incarné du PSG

A force d'entendre Robin Leproux et Antoine Kombouaré clamer dans la presse, et contre toute évidence, "je suis le patron", il devenait urgent que Leonardo clarifie son rôle et la date de son arrivée au Paris-Saint-Germain. Jeudi, le Brésilien a fait exactement le contraire, au point que l'arrivée d'un fonds souverain d'une puissance inédite en France s'est quasiment transformé en cadeau empoissonné pour le club parisien. Comprenons nous bien : normalement, assez vite, le PSG aura le plus bel effectif de France, et avec lui les moyens de regagner le titre de champion puis d'exister au niveau continental. Mais au train où vont les choses, c'est-à-dire très lentement, il aura hypothéqué une partie de la saison en cours. Aucun entraîneur ou président de L1 ne vous dira que la période de préparation que nous vivons actuellement n'est pas la plus importante de la saison. A moins d'un mois de la reprise du Championnat, le PSG n'a ni organigramme, ni projet clair. Son marché des transferts est une usine à fantasmes sans la moindre consistance puisque personne ne peut prendre d'engagement au nom du club. Toute autre chose qu'une série de victoires consécutives au mois d'août plongera le Parc et ses suiveurs dans un climat bien connu, celui de la crise de gouvernance.

50 à 70 millions en "pures" indemnités de transferts

La seule info digne de ce nom depuis l'officialisation du rachat par le fonds qatarien a fait peu de bruit alors qu'elle est porteuse d'indices intéressants. Le budget prévisionnel du PSG est passé devant la DNCG de 80 à 150 millions d'euros. Cela veut dire qu'une enveloppe comprise entre 50 et 70 millions sera consacrée au recrutement, en "pures" indemnités de transferts. Le delta de 20 millions, c'est la masse salariale des futurs joueurs, ceux qui seront achetés avec l'enveloppe mise à disposition de l'introuvable patron du club. Ce chiffre donne une idée assez précise du pouvoir parisien sur le marché estival. De son étendue, bien sûr. De ses limites aussi. Pour résumer, le PSG pourra faire "plusieurs Gameiro", c'est-à-dire recruter quasiment à sa guise les bons joueurs de L1 qu'il visera. Mais il n'aura aucun rapport d'aucune sorte avec un Manchester City ou le Chelsea d'Abramovitch. Même le recrutement d'Hazard, difficilement envisageable à moins de 40 millions d'euros, apparaît comme une opération compliquée dans un tel cadre, encore plus pour une équipe qui a surtout besoin d'un successeur à Claude Makelele et d'un partenaire de premier plan pour Mamadou Sakho.

La première conséquence de l'étonnante conférence de Leonardo est d'avoir mis fin brutalement à l'état de grâce auquel le nouvel actionnaire pouvait prétendre. Un certain type de scénario s'est déjà effondré. Celui, quasi romantique, du retour de l'ex-idole du Parc qui viendrait, avec sa classe, ses réseaux et sa vision, booster un club qui ne gagne plus depuis longtemps. Pour ce qu'il a bien voulu dire et pour ce qui a filtré de cette histoire dans les journaux qui suivent jour et nuit l'actu du PSG, il y a dans les réticences de Leonardo de mystérieuses questions de chiffres (comment est-ce possible avec de tels moyens financiers?) et d'organigramme. Si vraiment il a refusé la présidence du club dans un premier temps, pour exiger aujourd'hui le départ de Robin Leproux afin d'avoir les mains libres sur le plan sportif, la situation n'est pas loin d'être ubuesque. Au bas mot, elle révèlerait un manque de vision étonnant. En tout état de cause, le pouvoir qatarien apparaîtra affaibli s'il nomme le Brésilien après une déclaration d'enthousiasme si modérée. Mais a-t-il une autre option sous la main après avoir déjà tant attendu ? Chaque jour qui passe est interminable.

Deux options, aucun choix clair

Sur le papier, la situation est assez binaire. Pour fendre la coquille du PSG et le transformer en ambassadeur de l'excellence qatarie au sommet de la Ligue des champions, le nouvel actionnaire majoritaire a deux options. La première : s'appuyer sur l'équipe qui reste sur un exercice plutôt réussi, et la bonifier progressivement avec toute la générosité que ses comptes en banque autorise. C'est l'impression qu'il aimerait donner en conservant (jusqu'à mardi ?) Robin Leproux et (jusqu'au premier match nul à domicile ?) Antoine Kombouaré. Mais on ne trouve pas trace d'une telle vision dans la seule intervention publique de Nasser Al-Khelaïfi à ce jour, le 1er juillet dans L'Equipe. L'autre option consiste à donner les clefs de l'équipe à un manager doté de la volonté et des moyens de faire table rase du passé pour construire pièce par pièce le nouveau onze parisien qui devra taquiner la Coupe aux grandes oreilles en 2015. Leonardo a le profil. Il sera peut-être cet homme. Mais pour un homme providentiel, il le cache bien.

Cédric ROUQUETTE

Sochaux : pas d’offre pour Martin

09/07/2011

Alors que nous vous relayons, ce matin, une hypothétique offre de Dortmund pour Marvin Martin (23 ans), les propos d’Alexandre Lacombe, président du FC Sochaux-Montbélliard, semble indiquer que le club n’a pas encore reçu d’offre pour son sérial-passeur.

Il a, tout d’abord, tenu à affirmer sur RTL son désir de voir le jeune international continuer a progression du côté du stade Bonnal : « Marvin est un garçon qui aime jouer, c’est un gros travailleur, et il a préféré aller taper le ballon avec ses potes que de parler de son futur en conférence de presse. Il faut le laisser tranquille, il y a plein de jeunes joueurs qui ont flambé sans rien donner en équipe de France par la suite. Quand on a 22 ou 23 ans, la patience est plus intéressante que les paillettes à court terme ». Une déclaration nuancée et pleine de bon sens de la part du président sochalien qui a tenu à préciser qu’aucune offre concrète n’était parvenue sur son bureau : « Il n’y a eu aucune offre ferme pour Marvin. Seul Michel Seydoux a téléphoné pour avoir des informations, mais ça s’arrête là. ». Le joueur suivra-t-il les conseils de son entraineur et restera-t-il chez les lionceaux ? Rien ne ferait sûrement plus plaisir aux supporters sochaliens..

Foot Mercato

10/07/2011






« Bien sûr que ces incertitudes nous touchent »
SYLVAIN ARMAND défenseur du PSG


10.07.2011

Le Mouret (Suisse), hier.Sylvain Armand et les Parisiens ont perdu leur premier match amical d’avant-saison contre l’équipe suisse du FC Sion.

La consigne a bien été respectée au PSG. Hier, après leur défaite face au FC Sion (3-2), les Parisiens ont fait preuve de prudence quand il s’est agi d’évoquer le flou entourant leur club. « Leonardo? Je préfère éviter le sujet. On entend beaucoup de choses, mais on ne sait pas vraiment ce qu’il en est, indique ainsi Sylvain Armand.


Bien sûr que toutes ces incertitudes nous touchent et qu’on se pose des questions. Nous sommes dans l’attente. Mais si on commence à trop penser à cela, ce ne sera pas évident. On se concentre donc sur le terrain. » Même son de cloche chez Antoine Kombouaré. « Je l’ai dit aux joueurs. Nous sommes dans une situation où on ne peut pas se poser la question de savoir ce qu’il se passera dans le futur, ajoute l’entraîneur parisien. On doit donc faire abstraction de tout cela. »

Kombouaré en quête de quatre ou cinq joueurs

Le début de saison approche pourtant à grands pas. Et le recrutement, lui, est à l’arrêt. Mais à Paris, personne n’ose s’en plaindre. Du moins dans les discours officiels. « Mon mercato à moi a été simple puisque je suis là, sourit la nouvelle recrue, Nicolas Douchez. Je ne pose pas de questions à ce sujet. L’important pour moi, c’est de m’intégrer et de bien préparer ma saison. »

« Evidemment que l’idéal, ce serait d’avoir un groupe au complet. J’ai encore besoin de quatre ou cinq éléments, des joueurs de qualité et d’expérience, poursuit Kombouaré. Mais je fais avec. » Après les départs d’Edel et de Coupet, un deuxième poste de gardien est d’ailleurs toujours à pourvoir au PSG. Cette perspective ne fait pas peur à l’ex-portier rennais. « Si j’avais peur de la concurrence, je ne serais pas venu à Paris. ça fait partie du métier », assure-t-il.

Kombouaré, dont l’avenir au PSG est assujetti aux résultats obtenus par son équipe, préfère lui aussi positiver. « Déjà je pensais ne pas être là parce que, quand il y a une nouvelle équipe dirigeante, souvent, l’entraîneur et le président sont amenés à partir, précise-t-il. Là, ils ont décidé de nous garder. Après, on connaît la règle. Si on a des résultats, on est conforté. Si ce n’est pas le cas, la route s’arrêtera. » Et lorsqu’il lui est demandé s’il a discuté ces derniers jours avec Leonardo, l’entraîneur parisien botte en touche d’un : « Je ne veux pas répondre à cette question. » La semaine dernière, lors de la reprise, il avait pourtant répondu qu’il n’avait pas eu de contact avec le Brésilien. « Et je ne mens jamais », avait-il précisé…

Les Parisiens trébuchent d’entrée

Pour son premier match de préparation, le PSG n’a guère brillé. Certes, ce n’était qu’une « bonne séance de travail », comme aime à le répéter Antoine Kombouaré. Paris était également privé de ses internationaux et de Ceará, blessé, tandis que le FC Sion, dirigé par l’ex-coach stéphanois Laurent Roussey, était déjà en ordre de marche (le Championnat suisse reprend le week-end prochain).

Mais cette défaite (3-2) a mis en exergue la faiblesse de l’effectif parisien. En première mi-temps, l’équipe alignée ne comptait en effet que cinq joueurs confirmés aux côtés de six novices. La prestation d’ensemble a alors frôlé le médiocre et le PSG a rapidement encaissé deux buts.

La présence des cadres en seconde période, notamment de Nene, a permis d’offrir un spectacle de meilleure qualité. Tiéné et Chantôme ont ainsi réduit le score en fin de match. Dans les tribunes, une vingtaine de supporteurs du PSG n’ont cessé de clamer leur hostilité au plan de sécurité, réclamant la démission de Robin Leproux. Ce dernier, parti quelques jours en vacances, était absent.


Le Parisien

10/10/2011





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Leonardo a (re)dit oui

Hier, le Brésilien a finalement confirmé aux propriétaires qatariens du Paris-SG son accord pour devenir le nouvel homme fort du club.


LES SURPRENANTS atermoiements de Leonardo semblent avoir pris fin. Hier, le Brésilien se trouvait encore à Milan. Par téléphone, il a poursuivi ses discussions avec Nasser Al-Khelaïfi, le nouveau président du conseil de surveillance du Paris-SG, avec qui il s’était déjà entretenu à Londres en début de semaine. Rien n’est encore officiel et, dans ce dossier, on peut s’attendre à tout. Mais, au terme de ces échanges, le Brésilien a fini par confirmer aux nouveaux actionnaires qu’il acceptait le poste de manager général qui l’attend à Paris.
L’ancien milieu offensif du PSG (1996-1997) avait donné son accord de principe aux Qatariens dès le 11 juin à Doha, à l’issue de sa rencontre avec le cheik Tamim bin Hamad Al-Thani, le prince héritier du Qatar. Après deux jours de nouvelles tractations, Leonardo a mis un terme à l’inattendu « délai de réflexion »qu’il avait évoqué jeudi à Milan, lors de sa conférence de presse. Contrairement à ce qu’avait dit « Leo » à San Siro, les questions financières ont bien été abordées depuis un moment avec Qatar Sports Investments (QSI), le nouvel actionnaire majoritaire du PSG (70 %). Il n’y a d’ailleurs aucun désaccord sur ce plan entre QSI et l’ancien entraîneur de l’Inter Milan. Dans la dernière ligne droite des négociations, la question centrale continue plutôt de tourner autour du territoire des prérogatives de celui qui doit devenir le nouvel homme fort du club de la capitale.

LEPROUX HORS DU PROJET DE LEONARDO

Leonardo n’a encore signé aucun contrat avec le PSG. Mais le déblocage imminent des négociations laisse supposer que le Brésilien est en passe d’obtenir gain de cause au sujet des pleins pouvoirs sportifs qu’il réclame. Dans cette perspective, la position de Robin Leproux, le président parisien, ne devrait pas tarder à devenir intenable, comme L’Équipel’avait révélé le 17 juin. Reste à voir comment QSI, qui entend gérer la transition sans fragiliser les fondations du club, compte réorganiser la hiérarchie parisienne. L’arrivée d’un nouveau directeur administratif et financier est notamment dans les tuyaux.
Alors que le contact entre Leonardo et les Qatariens n’a jamais été complètement rompu, deux certitudes se dégagent plus que jamais : 1. QSI est déterminé à ouvrir la voie sans tarder à l’arrivée de Leonardo ; 2. le Brésilien n’a jamais manifesté la moindre intention de travailler avec la direction actuelle, mise en place par Colony Capital, l’ancien propriétaire du club. Dans le PSG qu’il imagine piloter, il n’entend pas en référer à Robin Leproux.
Les Qatariens s’apprêtent désormais à passer à l’action lors du conseil de surveillance, prévu mardi. Un rendez-vous capital pour la mise en place du cadre et des acteurs d’un projet sportif qui doit installer le PSG en Ligue des champions dès 2012, selon l’ambition exprimée par Nasser Al-Khelaïfi. C’est d’ailleurs mardi, au plus tard le lendemain, que Leonardo devrait enfin arriver à Paris. Dès sa nomination, il lui faudra s’activer au sujet d’un recrutement encore limité aux seules arrivées de Nicolas Douchez et de Kevin Gameiro. Avec Ganso (Santos), Ménez (AS Rome) et Zarate (Lazio Rome), trois de ses cibles émergent déjà (voirL’Équipe d’hier). Le dossier a beau se révéler hautement délicat et parfois déroutant, l’affaire semble désormais sur le point de s’éclaircir. En milieu de semaine prochaine, un nouveau PSG s’apprête à voir le jour. Avec Leonardo en figure de proue... s’il ne revient pas sur sa parole.



L'EQUIPE

PSG: Colony prêt à vendre ses parts

10/10/2011

En plein atermoiement sportif lié à l’arrivée sans cesse repoussée de Leonardo, le PSG semble plus avancé sur le plan capitalistique. Qatar Sports Investments, déjà propriétaire de 70 % du club parisien, va prochainement acheter les 29 % encore détenus par Colony Capital, l’ancien actionnaire majoritaire, à un prix déjà fixé dans les accords de cession. Alors qu’il avait d’abord proclamé son intention de rester quatre ans de plus au capital, le fonds d’investissement américain a changé d’orientation devant la volonté manifeste des Qataris de ne partager ni le contrôle, ni le pouvoir. Les deux parties sont convenues de finaliser au plus vite dans ce sens. Il devrait en être de même pour Butler Capital Partners, qui détient 1 %. QSI a acquis 70 % du club pour 40 millions d’euros, dont il faut déduire près de 25 M€ d’engagements et de dettes couverts par Colony.

JDD

Encore un travail de beau gosse Medhy

Merci