[ARTICLES PRESSES DIVERS]

La nouvelle est venue occulter la signature de Maxwell. Alors que la première recrue parisienne en 2012 était présentée hier au Parc des Princes, son compatriote Pato a fait savoir de manière officielle qu’il ne viendrait pas au PSG. Pour Paris, la recherche d’un attaquant de premier choix se complique.

La volte-face du Brésilien
A ceux qui en doutaient au regard de ses récentes prestations, Pato n’a pas complètement perdu son sens du contre-pied.
Hier, l’attaquant de l’AC Milan a pris tout le monde de court. Alors qu’un accord entre les deux clubs avait été trouvé (Paris proposait 28 M€), le Brésilien de 22 ans a fait savoir dans un communiqué qu’il préférait rester en Lombardie. « Milan est ma maison… Je veux contribuer à écrire l’histoire du club et prendre part à ses succès futurs avec joie et en parfaite harmonie avec le groupe… Aujourd’hui est un jour spécial pour moi. Je remercie le président Berlusconi, le club et les supporteurs qui ont toujours cru en moi. » Une vraie prose de communicant! Pato a donc privilégié les considérations sportives aux sirènes financières du PSG et aux relations quasi filiales qu’il entretient avec Ancelotti et Leonardo. Le fait qu’il cite Berlusconi n’est pas anodin et témoigne de l’influence du Cavaliere dans ce dossier. Pour mémoire, Pato est fiancé avec Barbara Berlusconi, la fille de l’ancien Premier ministre, aussi président du club lombard. Ceci explique cela.

Paris et la Ligue 1 n’attirent pas les stars
Après Beckham la semaine dernière, le PSG vient d’essuyer son deuxième revers en termes de transfert d’envergure. A ce jour, les stars mondiales hésitent à adhérer au projet parisien. Et ce, en dépit de salaires de plus en plus confortables. Le PSG pâtit d’un double handicap. Sa crédibilité sportive s’est effritée dans le courant des années 2000. Peu en verve dans son propre championnat, sa dernière participation à une Ligue des champions remonte à 2004-2005. « On n’a même plus la Ligue Europa », déplorait hier Leonardo pour justifier les difficultés liées au dossier Pato. Seul un retour constant dans la compétition reine européenne pourra changer la donne. Les dirigeants parisiens doivent aussi composer avec une Ligue 1 méconnue des grands joueurs. Derrière l’Angleterre, l’Espagne et l’Italie, le Championnat de France a des longueurs de retard et n’est pas attractif. Cela pénalise le PSG.

Tevez, un combat perdu d’avance ?
La décision de Pato a contraint les dirigeants de l’AC Milan à suspendre les négociations avec Carlos Tevez. En manque de liquidités, le club lombard comptait sur l’indemnité de transfert du Brésilien pour engager l’avant-centre de Manchester City. La voie semble donc libre pour Paris et Leonardo. « Je ne piquerai pas Carlos Tevez au Milan AC, avait déclaré le Brésilien à la mi-décembre. Mais, si Galliani (NDLR : le vice-président milanais) change ses plans, alors nous serons intéressés. » A moins que Pato change à nouveau d’avis, le PSG a les coudées franches. Seul problème, Tevez n’est pas très chaud à l’idée de venir à Paris, et l’Inter Milan s’est positionné sur ce dossier. Pato pas chaud, Tevez pas intéressé, les attaquants de premier plan commencent à faire défaut. Et, en second choix, les pistes menant à Hulk (Porto) ou Leandro Damiao (Porto Alegre) semblent très compromises. Au milieu de terrain en revanche, les responsables parisiens gardent un sérieux espoir d’associer Kaká à Pastore. Il va leur falloir déployer beaucoup d’énergie mais, en cas de succès, le PSG tiendrait enfin sa première recrue d’envergure.

Le Parisien

Leonardo : «Antoine a toujours su»

Au lendemain du premier succès du PSG version Ancelotti en Championnat contre Toulouse (3-1), Leonardo est revenu dans le CFC sur le limogeage de Kombouaré.

Ses interventions médiatiques sont suffisamment rares pour qu'on lui prête une oreille attentive. Invité du CFC sur Canal +, Leonardo n'a pas échappé aux questions relatives au remplacement d'Antoine Kombouaré par Carlo Ancelotti durant la trêve hivernale. «Pas là pour faire des comparaisons» (ce qui ne l'a pas empêché d'admettre qu'Ancelotti -entraîneur «du niveau» de Mourinho et Guardiola- avait «l'expérience» pour faire évoluer le PSG dans différents systèmes. Sous-entendu : pas Kombouaré ?), le directeur sportif brésilien a bien voulu reconnaître qu'il avait «peut-être» participé à fragiliser la position du technicien kanak par sa communication et sa rencontre avec Ancelotti à Paris début novembre. «Mais Antoine a toujours su ce qu'il se passait, a-t-il assuré. Je ne lui ai jamais rien caché». De toute façon, dit-il, «je n'ai aucune peur de faire erreurs. Je ne pense pas à mon image. Je dois prendre des décisions, faire des choix et mettre en place ce que je pense».

Le fond du problème, selon lui, c'est qu'à son arrivée à la tête du club le 14 juillet dernier, le PSG n'était «pas structuré». Or, «un entraîneur doit avoir derrière lui, un club qui lui donne la possibilité de gagner». «Aujourd'hui, la ligne, c'est de faire grandir le club. Paris, c'est une marque, c'est une ville. Mais il n'y a pas un stade propre, un centre sportif et une identité de gestion. On doit créer ça». Pour appuyer ses propos, Leonardo cite l'exemple de Kaka qui ne serait peut-être pas devenu le joueur qu'il est s'il avait rejoint un club comme Paris à 18 ans. «On doit aider le club à grandir pour avoir cette possibilité, insiste-t-il. Les gens ne se rendent pas compte, mais Paris, c'est Paris». Un club qui ne permet pas encore d'attirer des joueurs de la trempe de Beckham et Pato, lui fait-on remarquer. «Beckham, c'est un choix familial, a-t-il répété. Pato, c'est autre chose, mais c'est aussi ça le mercato. Des histoires comme celle-là, ça va arriver au moins dix fois...»

lequipe.fr

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Le PSG va tout tenter pour convaincre Carlos Tevez de signer dans la capitale. Il n’existe que deux certitudes dans ce dossier. 1. Le club a toujours dit qu’il se positionnera pour le recruter si l’AC Milan ne le courtise plus. 2. L’Argentin correspond au profil recherché. Carlo Ancelotti a glissé après PSG - Toulouse : « J’aime Carlos Tevez.
C’est un joueur fantastique. »

Le reste est flou. L’attaquant voudrait toujours rejoindre le club de Berlusconi malgré l’arrêt des négociations entre les Lombards et Manchester City, à qui il appartient toujours. Il n’aurait d’ailleurs pas une envie folle de venir à Paris. Le rôle de l’Inter demeure également nébuleux : l’autre équipe de Milan le veut-elle vraiment ou cherche-t-elle à brouiller les pistes pour embêter son meilleur ennemi?

Erding et Hoarau aux oubliettes ?

Tevez est la seule star mondiale en attaque disponible sur le marché. Après les refus de Hulk ou de Pato, les pistes ne sont pas légion. « On va voir (si on peut le recruter) », a dit hier Leonardo sur Canal +.

Dernière inconnue : l’état de forme de Tevez. Depuis deux mois et demi, il a quitté Manchester pour se réfugier en Argentine. A priori, l’Apache, son surnom, continue de s’entraîner seul avec un préparateur physique. Il joue par ailleurs beaucoup au golf, ce qui ne suffit pas vraiment pour refouler rapidement les pelouses.

Carlo Ancelotti n’est pas du tout convaincu par ce qu’il a découvert en attaque à Paris. Hoarau et Erding n’ont plus de crédit à ses yeux. Le premier l’a dilapidé contre Locminé; le second était en tribunes samedi soir. L’arrivée d’un attaquant les enverrait aux oubliettes. Il ne leur reste plus qu’à quitter Paris dans un marché où Lille, Rennes, Saint-Etienne et peut-être Bordeaux cherchent une pointe.

Le cas Gameiro est à part. L’Italien ne l’a pas titularisé contre Toulouse alors qu’il s’était entraîné normalement les trois jours précédant la partie (mais il n’avait pas joué depuis le 21 décembre). Entré à la 63e minute, son face-à-face raté avec Ahamada a fortement agacé Ancelotti.

Si Tevez arrivait, Gameiro deviendrait une doublure de luxe. Il pourrait le rester même si aucun attaquant ne venait. L’Euro s’éloignerait alors pour lui. « En France, on pense que quand on recrute, c’est pour remplacer un joueur, a confié Leonardo. Non, l’objectif, c’est d’avoir 25 joueurs à 100%. »

Le Brésilien Douglas Maicon, latéral droit de l’Inter Milan, pourrait faire l’objet dans les prochaines heures d’une offre du PSG, qui cherche à se renforcer dans ce secteur.

Silvio Berlusconi, le propriétaire de l’AC Milan, a expliqué avoir pris lui-même la décision de conserver l’attaquant brésilien Pato malgré les sirènes du PSG. Il a précisé que sa fille, compagne du joueur, n’était pas intervenue.

PSG/QSI : s'accrocher à la locomotive ou la faire dérailler ?

Aujourd'hui, on va faire dans la métaphore ferroviaire. Imaginons le PSG version QSI (Qatar Sports Investments) comme la locomotive du football français. Considérant le train d'enfer que le club mène en tête du championnat, vous conviendrez avec moi que l'analogie n'est pas totalement usurpée. Dès lors on peut individualiser trois groupes sociaux intéressés par son parcours et appréhendant le trajet à bord de 3 façons différentes.

Le premier groupe est celui des passagers/supporters. Leur envie, c'est de se laisser emmener par la loco en espérant qu'elle ira le plus loin possible. Qu'elle leur fera vivre de plus en plus d'émotions. Ils suivent au jour le jour le paysage qui défile inlassablement. Les transferts et leurs feuilletons aux rebondissements interminables. Les résultats sportifs et les prestations de l'équipe sur le terrain. Le doublé Coupe/Championnat en ligne de mire. Et, demain, la Champion's League. Avec le rêve, peut-être, un jour, de la gagner. Par la magie des moyens retrouvés, et même décuplés, façon TGV, plus rien ne leur semble impossible. Qu'il s'agisse de l'arrivée des plus grands joueurs de la planète, inaccessibles hier, et dont les noms se bousculent aujourd'hui. Ou qu'il s'agisse des objectifs les plus élevés dont ils s'impatientent qu'ils ne soient pas automatiquement atteints. Ils ne sont pas toujours conscients de la difficulté du challenge sportif "offert" à Ancelotti : obtenir vite ce qui est long à construire. Trouver les complémentarités. Adapter les hommes au système de jeu autant que le système de jeu aux hommes. Tout en gagnant, toujours et encore. Heureusement le temps, même s'il lui est compté, joue aussi en faveur du conducteur de train italien qui dispose d'un effectif qui maintenant ne changera plus et qui, avec seulement deux compétitions à disputer, pourra se concentrer sur la montée en puissance de la machine.

Le deuxième groupe est celui des observateurs qui, munis d'un ticket de quai, regardent passer le train tout en expliquant aux passagers que ce qu'ils voient n'est peut-être pas la réalité. Les journalistes. Les consultants et autres experts. Ceux qui réagissent au jour le jour et avec d’autant plus de pertinence... que c'est souvent a posteriori ! Ceux dont l’affirmation du lendemain fait oublier celle, opposée, d'hier. Ceux qui tirent un jour sur le wagon/ambulance avant de retourner leur veste ensuite. Ils ont commencé par railler. Par "guignoliser". Par s'offusquer, en populiste, au départ d'Antoine, avant de s’ébahir, en midinette, à l'arrivée de Carlo. Aujourd'hui, ils sentent le vent tourner et il est devenu de bon ton de soutenir et de louanger. Mais, ne nous y trompons pas, à la moindre baisse de régime, les pistolets sortiront des poches. Le microcosme médiatique n'aime pas les trains qui arrivent toujours à l'heure. Et, en France, le "gros" qui domine est toujours suspect et jalousé. Pour ce groupe, tout est bon à commenter des aléas de la locomotive, du moment que cela génère de l'audimat. Qu'elle avance inexorablement ou qu'elle ralentisse, voire s'égare sur une voie de garage.

Le troisième groupe est celui des chefs de convois concurrents. Les présidents des autres clubs de Ligue 1. A l'évidence, leur intérêt est de s'accrocher à la locomotive pour qu'elle emmène l'ensemble des wagons du championnat vers le haut. Et bien... non ! Nombre d'entre eux préfèrent l'aider à dérailler... au risque de le faire avec elle. Ainsi, Nicolas de Tavernost, président de M6 et actionnaire majoritaire des Girondins de Bordeaux, fut le premier à réclamer des règles contraignantes pour empêcher les Qatariens d'investir. Mais le pompon au hit-parade revient à l'excellent président de l'Olympique Lyonnais, Jean-Michel Aulas, pour ces déclarations autour du match OM/OL (voir par ailleurs). On avait plutôt de la sympathie pour ce président/chef d'entreprise qui a su emmener son club au sommet à force de rigueur et de solutions novatrices bousculant les pesanteurs antérieures sclérosant notre football. Devenu un personnage central, maîtrisant parfaitement la communication, il était un des clients favoris de nos médias relayant à loisir ses bons mots et ses petites phrases assassines. Les résultats se dégradant, les difficultés financières le contraignant à réduire la voilure, il semble supporter difficilement son retour à l'anonymat. Alors il se multiplie en déclarations tapageuses et en provocations gratuites.

Toutes ces niaiseries seraient seulement pathétiques, si elles n'étaient accompagnées d'un deuxième discours beaucoup moins drôle. Un appel au nivellement par le bas. Un désir de couper l'approvisionnement en charbon qatari de la locomotive PSG. Une supplique à la sainte inquisition du "Fair Play Financier". Rappelons que ce système de contrôle et de sanction des écarts de gestion des clubs, anticipé par notre DNCG française et étendu à tout le football européen par notre Platini président de l'UEFA, doit être instauré prochainement. Pour résumer, les clubs ne pourront dépenser que l'argent des recettes qu'ils auront générées. Quoi de plus sain et de plus conforme à l'équité. Notamment pour un football français jusque là pénalisé par sa conduite vertueuse obligée, comparativement aux excès vertigineux impunis de ses voisins. Mais ce que ne semble pas comprendre Monsieur Aulas, c'est que l'autre chance qui permettra à nos clubs, dont le sien, de trouver dans ce nouvel espace réglementé les suppléments de ressources qui leur permettront de se rapprocher du sommet s'appelle... PSG/QSI. Qui, en valorisant l'image et l'intérêt de notre championnat, lui attirera une augmentation sensible de ses soutiens financiers, qu'il s'agisse des entrées aux stades, des droits TV, des sponsors, des ventes des produits dérivés...

S'il continuait à ne pas le comprendre, s'il persistait à vouloir faire dérailler la locomotive plutôt que d'y accrocher son wagon, ce n'est pas Paris qui en pâtirait, tant sa capacité de financement est infinie, mais tous ceux qui préféreraient s'épuiser en combats protectionnistes d'arrière-garde au lieu de profiter de cette miraculeuse émulation. Sommeille d'ailleurs toujours dans les cartons le projet d'un championnat européen des plus grands clubs, déconnecté de la tutelle de l'UEFA, dont curieusement Jean-Michel Aulas fut un des promoteurs. Qu'il craigne qu'un jour, lassés de son aveuglement, comme du populisme des instances européennes, ses anciens compagnons de route ne l'abandonnent à ses médiocres ambitions. Et pendant que, chaque semaine, la motrice ultra-performante PSG affrontera, sous les sunlights mondiaux, les Milan, les Manchester et autres Barcelone, les machines à vapeur poussives des présidents Aulas et Tavernost en découdront dans une compétition nationale dévaluée et dans des stades vides. Après tout, on n'est pas forcé de prendre le bon train en marche. Mais il ne siffle pas toujours trois fois !

Source: Actu PSG.fr

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Effectivement, ce sont des hommes dangereux pour le football français et le PSG, en particulier.
Je ne crois pas qu'ils puissent obtenir gain de cause. Les hautes instances du football ne pourront pas faire machine arrière car les conséquences pourraient être dramatiques... la prolifération d'énormes "dessous de table", par exemple... non ?

Oui j'ai lu cet article, et je le trouve excellent.

Bonjour chez vous.

Foot - Eco
Les riches ne craignent pas la crise
Les clubs les plus riches d'Europe se portent bien, merci. Le top 20 a vu ses revenus progresser de 3% entre 2010 et 2011. Marseille (14e) devance désormais Lyon (17e), loin du Real, toujours numéro un.


Le clasico continue dans le bilan annuel des revenus des clubs européens : Real, premier ; Barça, deuxième. (EQ)

Les revenus des vingt clubs européens les plus riches ont encore progressé de 3 % entre 2010 et 2011, pour s'établir à un total record de 4,4 milliards d'euros, selon le rapport annuel du cabinet Deloitte, rendu public jeudi. Les "vingt" pèsent à eux seuls un quart du marché total du ballon rond sur le Vieux continent.

Pour la 7e année consécutive, le Real Madrid mène la danse avec 479,5 millions d'euros de revenus lors de la saison 2010-1011. Le géant espagnol devance toujours son rival catalan, le FC Barcelone, Manchester United, le Bayern, Arsenal et Chelsea. Schalke 04 réalise la plus belle progression, de la 16e à la 10e place et chasse la Juventus Turin du top 10 (13e). Le Borussia Dortmund, Valence et Naples entrent dans le classement à la place de Stuttgart, l'Atletico Madrid et Aston villa.
Au total, comme la saison dernière, l'Angleterre domine le classement avec six clubs, devant l'Italie (cinq), l'Allemagne (quatre) et l'Espagne (trois). La France, dernière de ce "Big Five" européen des revenus, place toujours deux clubs dans le top 20, mais pas dans le même ordre : Marseille progresse de la 15e à la 14e place avec des revenus estimés par Deloitte à plus de 150 millions d'euros (150,4, en progression de 6,5%), tandis que l'olympique lyonnais recule du 14e au 17e rang avec des revenus en baisse par rapport à 2009-2010 (de 146,1 millions d'euros à 132,.
Les revenus du top 20 en 2010-2011 (et rappel 2009-2010) :

1 (1) Real Madrid 479.5 millions d'euros (438.6)
2 (2) Barcelone 450.7 (398.1)
3 (3) Manchester United 367.0 (349.8 )
4 (4) Bayern Munich 321.4 (323)
5 (5) Arsenal 251.1 (274.1)
6 (6) Chelsea 249.8 (255.9)
7 (7) AC Milan 235.1 (244)
8 (9) Inter Milan 211.4 (224.8 )
9 (8 ) Liverpool 203.3 (225.3)
10 (16) Schalke 04 202.4 (139.8 )
11 (12) Tottenham 181.0 (146.3)
12 (11 Manchester City 169.6 (152.8 )
13 (10) Juventus Turin 153.9 (205)
14 (15) Olympique de Marseille 150.4 (141.1)
15 (18 ) AS Roma 143.5 (122.7)
16 (-) Borussia Dortmund 138.5 (105.2)
17 (14) Olympique Lyonnais 132.8 (146.1)
18 (13) Hambourg SV 128.8 (146.2)
19 (-) Valence 116.8 (99.3)
20 (-) Naples 114.9 (91.6)

vous allez me dire: Ce n'est pas un article sur le PSG ?
Oui ...Sauf que le PSG va bouleverser ce classement dans les années qui viennent .

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Article du 10 sport: Je sais...Mais il nomme des paroles de certaines personnes.

le jour où Sirigu a recadré Pastore
LE 10 SPORT

Salvatore Sirigu s’affirme, au fil des matchs, comme un leader du PSG sur et en dehors du terrain. Un leader qui n’hésite pas à bousculer les stars du club.

Salvatore Sirigu est sans doute, aujourd’hui, le meilleur gardien de notre championnat, et on voit mal, s’il continue ses performances, ce qui pourrait l’empêcher d’être récompensé en fin de saison. Par un trophée individuel d’abord, mais aussi par une convocation pour l’Euro 2012 avec l’Italie. Mais en plus d’être un très bon gardien, Salvatore Sirigu se dévoile comme un leader de vestiaire qui n’hésite pas à faire entendre sa voix.

Sirigu a dit les choses
L’Equipe du jour raconte en effet que Salvatore Sirigu, à la fin de l’automne, s’est occupé personnellement du cas Javier Pastore. Un recadrage en règle de la star argentine histoire de lui dire ses quatre vérités. « Il a été objectif avec lui, raconte Yves Bertucci, l’adjoint d’Antoine Kombouaré quand il était entraîneur parisien. Il l’a encouragé, lui a dit les choses, mais ce n’est pas le genre de personne à caresser pour faire plaisir. » Un vrai leader, en somme.

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Les nouvelles stars du PSG préfèrent vivre à Paris

Malgré l’éloignement du centre d’entraînement, la plupart des joueurs arrivés cette saison ont choisi de vivre à Paris.
Presque toutes les recrues étrangères du PSG habitent en plein cœur de la capitale. L’Argentin Javier Pastore n’échappe pas à la règle.

Au PSG, désormais, même l’anecdotique devient révélateur du nouveau standing du club. Presque toutes les recrues ont choisi d’habiter Paris intra-muros ou la proche banlieue plutôt que dans les Yvelines, près du camp des Loges. Pour Pastore, Sirigu ou encore Lugano, les charmes de la Ville Lumière dépassent de loin les désagréments liés à la circulation pour rejoindre le centre d’entraînement.

Les étrangers attirés par les lumières de la capitale. Entre Paris ou Saint-Germain, les nouveaux joueurs ont fait leur choix. Sur les douze recrues du club cette saison, neuf ont choisi d’habiter dans la capitale ou à proximité. Lugano, Pastore, Bisevac et Sissoko logent dans les beaux quartiers de l’ouest de Paris; Ménez et Sirigu vivent tout près de là, mais dans les Hauts-de-Seine. Enfin, les trois Brésiliens, Motta, Alex et Maxwell, sont toujours à l’hôtel dans le quartier de l’Opéra (entre 300 et 400 € la nuit pour la chambre basique). Maxwell cherche un pied-à-terre dans la capitale. Leonardo et Ancelotti ont, eux aussi, jeté leur dévolu sur Paris. Le premier habite Saint-Germain-des-Prés (VIe arrondissement), le second séjourne toujours dans un palace parisien. Sissoko, qui a grandi dans le XXe arrondissement, est le seul Français à s’être implanté dans la capitale. Gameiro, Douchez et Matuidi ont préféré le calme des Yvelines et la proximité du camp des Loges. Au total, ce sont donc dix joueurs, soit presque la moitié de l’effectif (sans Le Crom, Aréola, Bahebeck et Kebano), qui résident à Paris ou proche banlieue. Parmi les « anciens », seuls Camara a opté pour les Hauts-de-Seine et Bodmer pour Paris.

Une tendance nouvelle. Cette attirance pour Paris marque une rupture. Avant, peu de joueurs choisissaient de vivre près de la tour Eiffel. Marco Simone fut l’un des premiers. Toutes les grandes stars du PSG habitaient près de Saint-Germain-en-Laye : Pauleta à Chambourcy, Ronaldinho à Bougival, etc. Pour éviter que ses hommes ne soient perturbés par les charmes parfois envoûtants de la plus grande ville française, Vahid Halilhodzic, ex-entraîneur du PSG (2003-2005), les incitait d’ailleurs à choisir les Yvelines. Une règle que la nouvelle direction n’a pas renouvelée. Au contraire. Les années passées, c’est dans un banal hôtel à Orgeval (78) ou à Saint-Germain-en-Laye qu’étaient accueillis les nouveaux. Cette saison, ils ont été hébergés dans des établissements luxueux de la capitale. Paris constitue un atout pour attirer les joueurs venant de grandes villes étrangères. « J’ai un très joli appartement avec vue sur l’Arc de Triomphe. Je peux accueillir la famille, aller sur les Champs-Elysées », racontait il y a quelques mois Javier Pastore. Les stars ont les moyens de s’implanter où elles veulent. D’autant que, dans certains cas, le PSG s’acquitte du loyer. Cet avantage fait l’objet de négociations à la signature du contrat. Les joueurs n’hésitent pas ensuite à devenir propriétaires quand ils trouvent le logement de leurs rêves. Vu les prix de l’immobilier, c’est toujours un bon placement.

Sylvie De Macedo, Frédéric Gouaillard
Le Parisien

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Le PSG sait à quoi s'attendre

Alors que Carlo Ancelotti attend contre Montpellier dimanche une prestation plus convaincante de son équipe que celle à Dijon en Coupe de France (1-0), Clément Chantôme loue les qualités des Héraultais.

Le Paris-SG de Dijon mercredi soir n'était pas celui de Nice trois jours plus tôt (0-0). Et il ne sera pas celui de dimanche soir face à un outsider montpelliérain qui commence à songer sérieusement au titre national. Mais pour Carlo Ancelotti, l'exigeant et pointilleux entraîneur parisien, ce qu'il a vu contre Dijon ne suffira pas au soir du choc de la 24e journée. «Si on joue comme ça contre Montpellier, une équipe très dangereuse, ce sera forcément compliqué, et on se mettra en difficulté.»

Le message adressé par le technicien transalpin à ses joueurs est clair : ce qui peut suffire contre Dijon se révèlera insuffisant face à une équipe d'une autre dimension. Ancelotti a réclamé une fois de plus davantage «de réalisme en attaque», mais sans être visiblement convaincu de la nécessité d'associer Hoarau et Gameiro, qui ont joué un quart d'heure ensemble en Bourgogne.

Clément Chantôme, lui, s'est exprimé sur un registre moins tactique. Le milieu de terrain parisien, loin des échanges plein de finesse entre Geoffrey Jourdren en Mamadou Sakho après l'OM-PSG du 27 novembre (3-0), a rappelé tout le bien qu'il pensait des Héraultais. «C'est une très bonne équipe, solidaire, qui se base sur un bon collectif, et qui possède des individualités qui confirment en Ligue 1. Mais nous sommes sereins. Et s'ils veulent passer devant nous, ils doivent gagner.» Une manière subtile de partager la pression...

Ancelotti leur a parlé dans les yeux

L'entraîneur du PSG a réuni ses joueurs en cercle autour de lui jeudi midi lors de l'entraînement au Camp des Loges. «Il nous a dit que ce n'était pas normal d'avoir autant d'occasions et de ne marquer qu'un seul but, a raconté un joueur cité vendredi par le Parisien. Si on peut gagner 5-0, on doit le faire» a-t-il ajouté avant de positiver en se disant convaincu que l'effectif saurait hisser son niveau de jeu dans le choc de dimanche soir.

Lequipe.fr